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Nénène à l'étranger
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21 juillet 2010

Vallées Calchaquies : Payogasta-Cachi-Molinos-Cafayate

Nous avons donc mangé dans un beau petit resto, en plein milieu de nulle part : 2 maisons autour, maximum…

Au menu, je ne sais pas trop quoi prendre. Sous les conseils de Laura 2 (qui n’en savait pas beaucoup plus que moi, mais dont l’espagnol est au moins la langue maternelle), j’opte pour l’arrollito de cabreto (ou un truc du genre) accompagné de papas fritas : des chips de mini pommes de terre que l’on ne trouve que dans la région de Salta, où il existe d’ailleurs plus de 300 sortes de patates (dont la batata, une patate douce assez particulière)…

En fait, Laura 2 et moi nous sommes retrouvées avec de la viande de chèvre enroulée et fourrée avec différents légumes (carottes, poivrons, céleri, etc…), un peu comme une bûche. Quatre ou cinq tranches. Je me suis forcée, mais heureusement qu’il y avait les chips à côté ! Et je crois que Laura n’a pas vraiment apprécié non plus : chacune regardait l’assiette de l’autre pour savoir quand elle allait s’arrêter de manger…

 

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L’intérieur d’un bois de cactus !

 

Puis nous voilà repartis sur les routes, direction Cachi (environ 4 500 km d’Ushuaïa) ! (Prononcer « Catchi ») Passage au-dessus du Río Calchaquí… Et arrivée dans un petit village tranquille où l’on a pu profiter un peu du soleil et du calme pendant une petite demi-heure.

 

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En remontant dans la voiture, Fernando était entrain de discuter avec un « gaucho », qui s’est mis à me parler en français (enfin quelques mots, mais c’est déjà pas mal) : j’ai pas rencontré beaucoup d’Argentins le parlant… !

 

Re-voiture. Nous sommes maintenant sur la ruta 40, route nationale qui traverse tout le pays du nord au sud, et pourtant on roule sur une piste caillouteuse, sinueuse et dont la largeur dépasse parfois à peine celle de la voiture : dans ce cas-là, même si la conduite laisse parfois un peu à désirer, on n’a pas beaucoup d’autre choix que de faire confiance au chauffeur… Je ne me voyais pas louer une voiture toute seule (ce que beaucoup de touristes font), et je suis bien contente de ne pas avoir eu à le faire ! Au passage, j’ai malgré tout été agréablement surprise parce que depuis que je suis en Argentine, c’est une des premières fois où je suis montée dans une voiture et où TOUT LE MONDE mettait sa ceinture une fois installé.

Bref, revenons-en au principal : les paysages. On retrouve un peu de verdure, due au Río, et on peut voir quelques champs cultivés, en premier plan devant les montagnes plus arides.

 

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Au bout d’environ 1h de route plutôt remuante, alors que July et Laura sont à moitié endormies (je sais pas comment elles ont fait, vu le peu de suspensions de la voiture !), le guide fait un petit crochet pour nous emmener dans un petit village dont je ne connais pas le nom, très paisible et en plein milieu de nulle part, et nous montre l’église où il nous explique, à Laura 2 et moi, que ce n’est pas une porte à gonds, mais à je-sais-plus-quoi, et là j’ai appris qu’ils utilisent également l’expression « sortir de ses gonds », sauf que c’est pas des gonds, mais je sais pas comment ça s’appelle !

 

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Nous voilà de retour sur la ruta 40, en direction de Molinos. Paysage très aride. Lorsqu’on découvre le village au loin, on se demande bien ce qu’il fait là, alors que le Río est quasi à sec ! Une fois sur place, je suis rentrée voir l’église et, en sortant, je croise deux petites filles qui ont l’air d’avoir du mal à ouvrir leur bouteille de Coca : je leur propose donc mon aide. Elles m’ont alors demandé comment je m’appelais et d’où je venais, et un peu plus tard, alors qu’on visitait un petit musée, elles étaient toute contentes de m’appeler dès qu’elles me voyaient, et elles voulaient que je joue avec elles ! Enfin c’était rigolo…

 

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"On dirait le Suuuuud" : chanson qui m'est immédiatement venue à l'esprit quand je suis sortie de la voiture...

 

Nous reprenons la route pendant une bonne heure. Toujours de la piste. Je suis déçue : il y a des tas de paysages magnifiques : des couleurs, des formes extraordinaires, mais pourtant le guide ne s’arrête pas. J’essaie donc d’en profiter comme je peux à travers la vitre, mais pas moyen de faire de photos. En plus, le soleil commence à baisser sérieusement : j’ai bien peur qu’on ne soit partis direction Cafayate non-stop, sans plus en profiter…

 

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Une réserve d’eau, qui se forme naturellement après les fortes pluies, mais qui disparait ensuite (enfin c’est ce que j’ai compris).

 

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Et puis tout à coup, le guide nous dépose à un endroit, continue la route et nous dit qu’il nous attend plus loin. Nous sommes tout en bas de la piste, qui grimpe un peu quand même, et lorsque l’on arrive au sommet, il se trouve que le guide nous attend de l’autre côté en bas… Mais bon, la lumière est superbe, le paysage aussi : nous voici dans la Quebrada de las Flechas, une formation géologique des plus bizarres. En fait, les « montagnes » sont recouvertes de sédiments, ce qui fait que lorsqu’il pleut, ils se dissolvent et dégoulinent le long des parois, ce qui fait que l’on a l’impression d’avoir des montagnes en mousse. Assez parlé, voici les photos :

 

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On était tout en bas du chemin, là : deux-trois voitures et camions sont passés pendant qu’on marchait, on a donc pu prendre un petit bain de poussière bien sympa…

 

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A vrai dire, je ne sais pas trop dans quel sens la photo a été prise…

 

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Et le guide nous attendait tout au bout du chemin, juste avant le dernier virage qu’on peut voir sur la photo.

 

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On dirait un fantôme

 

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Une fois arrivées jusqu’à Fernando, il nous raconte quelques petits trucs, puis nous dit de le suivre. Nous avons alors grimpé pratiquement tout en haut du dernier pic qui est dans l’ombre, sur la photo précédent le « fantôme », et là c’était tout simplement magique… Une fois en haut, j’étais un peu réticente à aller plus loin, car peu de place pour marcher et assez glissant, mais je ne l’ai finalement pas regretté, parce que c’était juste unique… De là, en plein milieu des montagnes, Fernando nous a expliqué la formation de ces « flèches » si bizarres, et on a pu admirer le coucher de soleil dont la lumière se reflétait sur la montagne devant nous, ainsi que la vue à quasiment 360°… Presque pas de photo car il n’y avait plus assez de lumière et ça n’aurait sûrement rien rendu, mais c’était vraiment magique.

 

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Puis après ces émotions, nous sommes repartis, direction Cafayate. La piste durait encore plusieurs dizaine de kilomètres, et la nuit tombait sérieusement, mais comme l’a dit Fernando, c’est limite moins dangereux la nuit parce que dans les virages, au moins, on voit les phares !

 

Là, alors que les autres discutaient ou dormaient (ou conduisaient aussi, tant qu’à faire…), j’avais les yeux rivés sur le ciel pour observer les étoiles, qui sont bien plus visibles et bien plus belles qu’en France. Eh oui, c’était assez bizarre, mais on les voyait tellement bien que j’avais l’impression qu’elles étaient en relief !

 

 

 

Je ne saurais pas dire vers quelle heure on est arrivé à Cafayate, vers 20h-20h30 je pense. Laura et July avaient réservé un hôtel. Laura 2 et moi, non. Fernando avait proposé qu’on dorme dans le même hôtel que les filles, mais étant donné que j’avais un budget un peu serré pour mes 5 jours, j’ai trouvé que 60 pesos la nuit, ça faisait un peu trop cher (oui, j’ai fait ma chiante !) alors que j’avais des adresses d’auberge à moins de 40 pesos… En arrivant, on a donc déposé July et Laura, sachant que Fernando nous avait réservé une table dans une peña avant 21h30. Et là, on a fait plusieurs auberges, même une dont les proprios étaient visiblement français (d’ailleurs, Fernando voulait absolument que je me trouve un gaucho, et même un gaucho français), mais elles étaient toutes pleines. Au final, on a enfin réussi à en trouver une, on a eu une chambre de 4 pour deux, et on en a eu pour 40 pesos (8€) avec petit-dej’ inclus…

 

Le seul petit problème c’est qu’on a dû arriver vers 20h45, qu’on devait se laver toutes les deux, et qu’il fallait attendre AU MOINS ¼ d’heure que l’eau chauffe (+ encore attente entre les 2 douches) : arriver avant 21h30, c’était donc mission impossible…

 

On est arrivé vers 22h, et en fait (je ne l’ai compris que le lendemain), le principe d’une peña, c’est un resto où il y a des spectacles, en gros…

 

Ce soir-là, c’était pas top : un mec qui chantait plus ou moins, apparemment c’était comique, mais je comprenais pas, et puis j’étais tellement crevée que je n’avais pas la force d’écouter et de comprendre !

 

Niveau repas, les filles ne se sont pas régalées. Moi, j’avais pris des tallarines : ce sont des nouilles, une valeur sûre : au moins je sais ce que je mange !

 

On est rentré vers 23h30 – minuit je crois, et le lendemain, Fernando nous a dit qu’il passerait nous chercher entre 10h30 et 11h, ce qui nous laissait du temps pour dormir (et c’était pas du luxe) et également nous balader un peu dans Cafayate…

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Commentaires
F
C'est malin de faire des articles le soir, je vais encore me coucher à pas d'heure
Nénène à l'étranger
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